Aussi découvert à la soirée STG, ce cigare Bullneck, en
l’honneur des célèbres châssis légendaires sur les motos fait un cepo de 66
pour 17,16 cm.
Je me trouve devant un problème, car je n’ai pas
coupe-cigare assez grand pour ce genre de module. Je vais donc le prendre à
l’emporte-pièce et faire dans cette belle cape sombre et graisseuse plusieurs
trous.
Comme pour son petit frère, je constate que l’allumage est
aisé, ce qui est rare dans un cigare de cette taille, et que le tirage est
facile.
Il dégage une bonne fumée et je sens dès le début des
pointes assez vives de poivre noir et de cèdre ainsi que du chocolat noir 97%
(minimum vu son amertume).
Malheureusement pour moi, le poivre disparaît assez vite et
je me retrouve avec un cigare agréable par sa palette de saveurs, mais plus que
léger. Ironie du sort, je sens clairement l’odeur de foin dans les arômes.
La dégustation se poursuit par des arômes d’humus et de
chêne, pour se terminer par des notes
plus crémeuses : café crème et moka.
Comme je suis quand même assez fébrile par le match des Reds Devils, j’ai tendance à tirer un
peu trop sur mon cigare et celui-ci chauffe. Je le pose le temps de me calmer
et de reprendre mon souffle. Quelques minutes plus tard, je le reprends et
termine ma dégustation.
Je suis assez content de la palette aromatique mais je reste
sur ma faim pour la puissance.
J’avais fait une dégustation quelques jours plutôt et
j’avais été plus rassasié. Je sens que cette différence ne vient pas de moi ni
de la fabrication du cigare. Après quelques recherches, je me rappelle que pour
le premier cigare, je n’avais fait qu’un trou et pas trois. Cela change tout
sur l’impression de puissance en bouche.
Comme son petit frère, j’y reviendrai volontiers, car
j’avais été prévenu du choix de fabrication qui était de favoriser les arômes
au lieu de la puissance. Et là, je dis chapeau bas et pari gagné.
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