Que vais-je fumer ce soir, li foûmire al-nut (la fumée du
soir) comme j’aime signer mes photos sur les groupes cigares de FB ?
Je me dirige vers ma cave et dès l’ouverture, je sais que je
vais laisser fermer le tiroir cubain ; je fouille, je tâte, je sens et je
finis par sortir un des derniers cadeaux reçus pour mon anniversaire. Et j’en
remercie mon ami Jipi.
J’ai donc en main un robusto de 13,97 cm pour un cepo de 50.
La coupe se fait parfaitement, je fais un premier test à cru
et le poivre se dégage.
L’allumage est bon et le tirage aisé tandis que la
combustion est parfaite.
J’ai un cigare de puissance moyenne qui embaume du poivre,
celui-ci va laisser place à du sucré, du café, du chocolat et de la cerise.
J’ai une cendre blanche (signe de bonne construction) qui tient parfaitement
sur le cigare.
Je continue ma dégustation, je suis carrément dans une forêt
de noisetiers tellement la noisette est présente et se mélange avec du cèdre.
Ce cigare me ramène à ma jeunesse, quand je jouais déjà à l’Indien
et que je faisais des arcs avec les branches de noisetiers. Il me donne aussi
une certaine zenitude, le noisetier
n’est–il pas l’arbre de la sagesse après tout.
Après la bague, la puissance s’intensifie, le poivre fait
son retour de façon magistrale et avec force, je suis dans le poivre noir
jusqu’au cou, celui-ci n’est pas agressif, c’est un peu la marque de fabrique
des Ashton VSG.
Pour faire cette dégustation, j’avais prévu un Caol Ila 12
ans et je suis très content de cette expérience. Même si le Spellbound Churchill reste mon préféré,
je reviendrai vers ce robusto.
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