Au moment où le mot diversité est sur toutes les lèvres, je déguste ce cigare produit de l’association de 6 pays.
C’est sur les conseils de mon Frère de cœur
David que j’ai testé ce module trouvé à la Maison Demoulin (Liège).
Cape :
Connecticut Broadleaf Maduro
Sous-cape :
Brazilian Maduro
Tripe : Nicaragua, Honduras, Rép dominicaine
et Pérou
Ce toro de 15,2 cm pour un cepo de 54 est
classé dans la catégorie cigare New Age par
la société CAO. Les cigares de demain sont déjà disponibles aujourd’hui. Et
celui-ci ne déroge pas à la règle, car il est vraiment particulier avec sa cape
de belle couleur sombre (maduro) et sa bague style heaume chevaleresque.
Elle
est assez longue avec deux bandes ouvertes qui laissent entrevoir la cape ;
la couleur noire de celle-ci est rehaussée par des bandes argentées. On y
retrouve aussi les inscriptions CAO et Mx2.
Mx2 : cette dénomination vient du fait
que le cigare a une double feuille maduro, une pour la cape et une pour la sous-cape.
Celle de sous-cape (la brésilienne) donne un côté épicé au cigare.
Je coupe délicatement une partie de la tête
qui est assez dure et ferme, caractéristique déjà remarquée chez divers cigares
CAO. À cru, je reste devant un grand vide, je ne sens rien de spécial et me
pose des questions sur ce choix.
L’allumage est facile et le tirage régulier
et souple. Malgré que je retrouve très rapidement les saveurs CAO (épicées,
herbacées et poivrées), je me retrouve rapidement transporté chez Galler ou
Jacques, célèbres chocolatiers belges, tellement le chocolat est présent dans
ce cigare. Je referais volontiers un test de confirmation, mais à ce moment précis,
je suis dans l‘univers du chocolat crémeux, praliné, mais aussi pur noir.
Je reste dans ce trip chocolat épicé 84 min
accompagné d’un whisky non tourbé et puis reviens dans le monde réel avec une
envie de revisionner Charlie et la
chocolaterie.
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