Cohiba
Siglo VI
Décidément, mon ligero a le chic pour me trouver de petites perles à l’occasion des fêtes ; elle qui est anti-tabac m’a offert ce cigare à l’occasion d’une fête de Cupidon. Et je l’en remercie car j’ai passé une superbe aventure.
Petit rappel et correctif :
contrairement à ce que j’ai pu lire sur plusieurs sites, le cohiba n’est pas le
tabac des Indiens Taïnos, mais bien un puissant hallucinogène.
On dit que lorsque Colomb a découvert Cuba,
il y a rencontré des Indiens de la nation Taïnos (nation répandue au XVe siècle
à Cuba, Porto Rico, Rép. dominicaine…) et que ceux-ci fumaient des rouleaux de
tabac qu’ils appelaient cohoba. En
fait, ces rouleaux étaient du tabac mélangé à du cohoba.
Le béhique (homme de
médecine) avait le pouvoir de communiquer avec les esprits ; pour ce faire,
il fumait le cohoba, poudre extraite de l'arbre cojobana, qu’il mixait avec le
tabac pour en faire un puissant hallucinogène.
Plus tard, en 1966, quand la marque Cohiba
est née, elle était réservée exclusivement à Fidel Castro et ses compagnons, il
faudra attendre 1982 pour avoir une présentation internationale au Ritz de
Madrid, et que la marque soit commercialisée.
Ceci étant dit, passons à notre
dégustation, la cape maduro claro est grasse, nervurée et a des reflets rouges,
ce qu’il lui donne un très bel aspect pour les yeux.
Je coupe la tête et un tirage à cru me
donne des belles saveurs, je ne peux m’empêcher de téter encore une fois avant
l’allumage.
L’allumage de ce cigare de 15 cm pour un
cepo de 52 est simplement magique et parfait. Très vite, les arômes se
dévoilent : cuir, terre humide, cannelle, poivre blanc. Un mélange
harmonieux et vraiment très agréable. Ce cohiba porte bien son nom
d’hallucinogène car après quelques bouffées de cette précieuse substance, le
temps s’arrête et je m’évade au milieu de la douce fumée. Je suis au pays
imaginaire des nains, des elfes et des dragons.
Ce cigare a un prix, mais il le mérite
amplement, merci à Sophie pour ce fabuleux voyage. La magie et le charme ont
opéré.
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