Flor de Las Antillas
My Father Benelux
Ce cigare réservé aux personnes averties, on l’aime ou on ne l’aime
pas. Et moi je l’aime beaucoup. Mais je sais que des amis ou amies ne l’ont pas
du tout apprécié voire même pas fini.
Il se distingue des autres de la marque car il est rond et n’a pas
une belle allure carrée (box pressed).
Nous sommes ici avec une édition limitée et pas une régionale
puisqu’il n’y a eu que 6000 cigares de ce module Toro Doble.
J’ai un cigare assez imposant avec ses 14 cm et son cepo de 58.
Cape : Nicaragua
Sous cape : Nicaragua
Tripe : Nicaragua
En avant donc pour 95 min de presque pur plaisir, ce cigare à la
belle finition à cru dégage des odeurs assez fines de bois, noisettes et poivre
blanc.
J’enlève la bandelette rouge indiquant Benelux en doré, qui se
trouve sur le pied, et je dois dire que le morceau de papier collant accroché
sur le cigare n’est pas une bonne trouvaille mais en chipotant un peu, j’y
arrive sans trop abimer le pied de ma vitole.
Je vais utiliser la méthode Johan, donc emporte-pièce, puis couper
par la suite si nécessaire. Et comme à mon habitude lorsque je suis chez moi, je
l’allume aux allumettes. Cette opération se déroule parfaitement. Tout au long
de ma dégustation, les arômes vont se mélanger aussi bien en goût qu’en
quantité de présence, parfois le chocolat noir sera plus présent, parfois cela
sera la réglisse mais aussi les épices douces et les plus vives. On retrouve
également le boisé du départ avec des nuances d’arachide.
Bien que je l’aie recoupé, je suis obligé de le dégazer. Je
classerai ce cigare comme ayant une grande palette de saveurs et avec une
puissance qui monte en douceur pour libérer toute sa richesse vers la fin.
Je pense que ce qui dérange certains fumeurs dans ce cigare est très
bien résumé par mon ami Thomas Wormser : Il est vraiment trop rassasiant. Je vous conseille de le prendre
avec des boissons non alcoolisées ou alors une bonne pils bien rafraichissante,
j’ai personnellement opté pour un coca.
Le tirage est presque régulier mais se régularise de lui-même, la
cendre est épaisse et la fumée est quand même bien présente.
Je terminerai par la bague qui est une véritable œuvre d’art sur ce
cigare, créée par Don Pepin Garcia.
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