C’est
chez mon ami Christophe (JPP Cigare à La Louvière) que j’ai trouvé ce module.
Un troc avec mon ex femme et mère de ma fille m’a permis de l’acquérir :
quelques heures d’informatique et ce cigare en cadeau. Si avec le robusto
j’étais un peu resté sur ma faim pour la puissance, ici je suis au paradis,
j’ai un neuf pointé en équilibre et puissance, oufti qué bonheur !!!
C’est
pendant la période des fêtes du retour de la lumière qu’accompagné d’un
Talisker 10 ans et d’un morceau de bûche (symbole qui doit souder les membres
d'une famille et d'un clan) que j’ai savouré ce véritable must de la perfection
dominicaine. Cette gamme a la particularité de contenir jusqu’à neuf feuilles
pour certains modules et celles-ci ont toutes muri un minimum de deux ans.
Carlito Fuente (petit fils d’Arturo) a même dû créer une école de torcedores où
il a enseigné pendant 10 mois à ses recrues la vision qu'il avait des cigares.
Ce
cigare de 13,97 cm pour un cepo de 52 a une cape simplement magnifique.
Je
pratique une coupe très courte de la tête de cette pyramide et allume mon
cigare. Très vite je sens une puissance certaine et une palette très variée
dans les arômes, je veux vraiment le déguster et en profiter. Je décide donc de
refaire une coupe un peu plus grande, de manière à ne pas devoir dégazer trop
vite, voire pas du tout. Je suis surpris par la forte odeur de cognac qui se
mélange avec le cèdre ; j’apprendrai après que les feuilles de tabac
murissent dans des anciens fûts de cognac français. Le café et le clou de
girofle sont bien présents ainsi qu’un léger goût de cerise.
La
finale de ce cadeau des Dieux solaires est longue et tient parfaitement avec
mon Talisker. Une fois de plus, je quitte ce monde et m’envole dans la fumée de
mon cigare, celle-ci est dense et s’échappe d’une cendre parfaitement blanche.
Le
dragon, gardien du feu, virevolte dans la fumée comme un cheval fou et bien des
minutes plus tard se retrouve devant son verre vide et un très petit mégot qui
se meurt lentement dans le cendrier, il est temps de passer à la bûche.
Je
pense que cette nuit du 24 décembre 2015 va rester longtemps dans ma mémoire.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation