Griffin’s
Special Edition 2015
Club Series III
La célèbre marque du griffon - créature légendaire
imaginée et représentée avec le corps d'un aigle (tête, ailes et serres) greffé
sur l'arrière d'un lion (abdomen, pattes et queue), et munie d'oreilles de
cheval - sort son édition 2015 qui clôture ainsi la série Club.
Ce robusto de 14 cm pour un cepo 52 est muni de la
bague traditionnelle de la marque, une bague blanche avec un cercle gris dans
lequel figure THE GRIFFIN’S qui entoure
un griffon doré cette fois. Dessous, une deuxième bague dorée nous rappelle en
noir qu’il s’agit d’une SPECIAL EDITION
2015.
Il y a seulement 25000 cigares de cette édition
dans le monde, commercialisés par boite de 10 robustos.
J’ai eu la chance d’en avoir 3 à déguster,
dénichés à la Maison Dhondt à Tournai. Je tiens à remercier Sophie qui a
gentiment été m’en chercher lors d’un passage dans cette ville pour y donner
cours dans un établissement.
Je vous rappelle mes très chers lecteurs que
depuis 1992 cette marque est commercialisée par Oettinger Davidoff AG.
Ce cigare est un très bon blend avec :
Cape : Equateur
Sous cape : Rép. dominicaine
Tripe : Honduras et différents terroirs de
Rép. dominicaine
Mais revenons à cette dégustation, pratiquée à la
méthode Johan[1].
L’allumage est simplement parfait, avec une très belle combustion et un bon
tirage.
Je pense avoir un cigare nouveau fumeur, cher à Monsieur Hendrik Kelner, car les arômes se
mélangent tout au long de ma dégustation, finie la période des cigares à 3
tiers. Je retrouve du salé (j’apprendrai plus tard que c’est apporté par la
tripe hybride dominicaine Olor/Piloto Seco), du terreux boisé (fourni par San
Vicente Seco Dominicain), du café (donné lui par Piloto Seco Dominicain), le
tout enrobé d’arômes crémeux avec une bonne rondeur en bouche, spécialité de la
cape d’Equateur.
La fumée de mon cigare est dense et épaisse mais
sans devenir agressive, je prends un réel plaisir avec ce robusto, riche en
saveurs et d’une belle puissance, parfaitement équilibré.
50 min plus tard, j’atterris de mon voyage sur le
dos de ce magnifique griffon, quelle belle envolée !
Entre la dégustation et la rédaction de ce cigare,
j’en ai testé un deuxième toujours aussi parfait et je pense même essayer le 3ème
avec un whisky tourbé style Finlaggan ou
Talisker.
[1]
Johan Dhondt, sachant que j’ai un faible pour l’emporte-pièce, me conseille de
couper la tête de mon cigare au moment de dégazer. J’aime beaucoup le résultat,
je me débarrasse de l’amertume sans perdre les saveurs de ma vitole.
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