CAO-OSA-SOL 50/54/58 (article
paru dans la revue Euros-Toques 2013)
Les cigares CAO sont
fabriqués par General Cigar Company qui a vu le jour en 1968, cette société est
spécialisée dans la fabrication de cigares «longfillers» pour le marché
américain.
La Scandinavian
Tobacco (STG) a racheté cette compagnie en 2007 et représente la marque sur le
marché européen.
Le OSA-SOL est un
nouveau cigare mis au point par Rick Rodriguez chargé du développement chez
CAO.
Ce nouveau longfiller
du Honduras dont la particularité réside dans la cape, est cultivé dans la
vallée de San Agustin de la région de Olancho (OSA- Olanchao San Agustin), une
région se situant au Nord Est de Danli (capitale du cigare) ; elle bénéficie
d’une situation idéale à la culture de feuilles de cape « SOL - Sun Grown ».
Surplombée par trois
montagnes et parcourue par une rivière d’eau cristalline, cette contrée produit
des feuilles de cape dont la teneur en huiles essentielles les rend uniques au
Honduras.
C’est dans cette
vallée privée qu'une récolte de 2008 a été sélectionnée pour la fabrication des
OSA-SOL.
Une feuille de Connnecticut
broadleaf a été choisie pour la sous cape ; quant à la tripe, elle est
constituée d’un mélange du Honduras et du Nicaragua.
Les CAO-OSA-SOL se
déclinent en trois formats dont les numéros des lots correspondent aux
diamètres des modules :
- Lot 50, un robusto 5 x 50
- Lot 54, un Toro 6 x 54
- Lot 58, un Gordo 61/2 x 58
(NDA le lot 46 est sorti depuis)
La couleur blanche des
boîtes rappelle les granges de séchage, et la couleur verte, la vallée de San
Augustin ; elles apportent un design innovant du plus bel effet au
conditionnement des OSA SOL.
Le couvercle de la
boîte est creusé en son centre, tel le méandre de la vallée ; et souci du
détail, une rose des vents y indique l’endroit d’où proviennent les feuilles de
cape.
La bague entourant
chaque cigare a été conçue dans le même esprit.
Si nous regardons ce
cigare, nous constatons directement son aspect huileux, sa cape légèrement
nervurée et sa couleur de cuir brut.
En le portant au nez,
ce sont les senteurs boisées et de terre humide que l’on perçoit directement.
La combustion quant à
elle débute sur des notes de cèdre, d’humus et de cuir auxquelles viennent
s’ajouter des arômes de terre, de poivre et d’agrume au fil de la combustion.
Nous sommes en
présence d’un cigare moyennement fort, assez aromatique.
Des trois modules
dégustés, le lot 58 nous est apparu le plus abouti.
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