C’est lors d’un troc avec mon ami JiPi que j’ai découvert ce
cigare mythique, tout droit sorti de Cuba. Et ce n’est pas un mais trois
exemplaires que j’ai troqués.
Ce cigare est complexe par sa mise en œuvre et devient
rare de nos jours. Je parle bien du Salomon et pas du Salomones avec sa bague
Casa del Habanos.
Rouler un Salomon n’est pas une simple affaire, il faut deux
fois plus de temps pour rouler un Salomon en gardant son homogénéité, sa
densité et son tirage parfait. Il n’est pas simple pour les Torcedors de
produire ces modules aux deux bouts rétrécis. Surtout que nous avons un cigare
de 180 mm de long pour un diamètre de 21.2 mm.
A cru, j’ai déjà le poivre qui est bien présent ; vu
ses bouts rétrécis, j’opte pour le coupe cigare et les allumettes.
L’allumage confirme la présence de poivre noir mais très
vite une grande complexité de saveurs fait son apparition : je passe du
cèdre au cacao pour revenir sur de la réglisse et des saveurs plus sucrées et
repartir sur de l’épicé, du boisé.
Devant ce panel, je délaisse un moment mes activités
télévisuelles et me réjouis d’avoir pris une Leffe Royale au lieu de ma
« pils » habituelle ou d’un bon whisky. Je suis littéralement porté
par ce cigare. Au point que c’est à regret et en me brûlant presque les doigts
que 100 minutes plus tard, je le laisse mourir de sa belle mort dans le
cendrier.
Je trouvais déjà que Partagas faisait des
« merveilles » mais ce soir j’en ai encore pleinement eu la confirmation.
Le troisième module se repose sagement dans ma cave, en
attendant que je sois dans les bonnes conditions de relaxation pour une
nouvelle évasion.
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